Aujourd'hui, avec MonMari, on s'est disputé.
Parce qu'en me levant ce matin, je me suis aperçu que je saignais.
En qu'en voyant cela, je me suis mise à pleurer.
Il n'a pas compris.
Pour lui, c'était une bonne nouvelle.
"ça veut dire que, ça y est, c'est parti. On commence. Enfin !"
Pour moi, ça veut dire
Que ma première injection sera à faire au boulot, en sortant de conseil de classe.
Que si on finit en retard, il faudra que je quitte le conseil avant tout le monde.
Que l'injection sera à faire vite fait, parce que je ramène un collègue.
Que la deuxième injection sera à faire au boulot, elle aussi. Avant mon second conseil.
Bref, que c'était un J1 qui ne tombe pas bien.
[Oui, je sais. Tout ça devrait me sembler sans importance. Mais ce n'est pas le cas.
Le boulot, c'est même la seule chose qui me semble concrète, pour le moment.]
Et depuis ce matin... pas d'autres saignements...
Alors quoi ? C'est un J1 ou ça n'en est pas un ?
Sous Duphaston depuis 6 mois, je ne saigne de toute façon quasiment plus.
Mais ce coup-ci, je ne veux pas me tromper.
Alors, quoi ?
C'en est un ou pas ?
Ai-je bien fait de ne pas prendre de Duphaston ce matin ?
D'appeler ma gynéco pour fixer un rendez-vous pour la première écho ?
Ou me suis-je précipitée ??
Décidément, cette IAC se révèle plus compliquée que je ne le pensais.
Est-ce que je ne ferais pas mieux d'attendre mon prochain cycle, en janvier ?
Je ne sais plus quoi penser...
Je comprends ton stress. Les premières piqures, on a plutôt envie de les faire tranquillement seule chez soi qu'au boulot entre 2 portes.
RépondreSupprimerMais ne t'inquiète pas, c'est beaucoup plus facile qu'il n'y parait.
J'espère que ton J1 va arriver, et bien clairement cette fois-ci.
Bon courage!
Merci pour tes encouragements.
SupprimerJ'espère que, de ton côté, tu te remets. Petit à petit.
C'est difficile d'arriver à se comprendre... Leur position n'est pas forcément plus ocnfortable, mais nos Amoureux vivent tout ça "de l'extérieur" en quelque sorte, parce que ce ne sont pas eux qui supportent tout le traitement... Nous, on voudrait qu'ils soient là comme NOUS on a décidé qu'ils le soient... et s'ils sont là "à leur manière", on a l'impression qu'ils sont complètement à côté de la plaque...
RépondreSupprimerQuant aux piqûres qui interfèrent avec le boulot... pfiou, ça aussi ça me stresse tout le temps, celles du prochain cycle seront à faire entre deux rdv pr les réunions parents-profs...
Mais comme dit Gribouillette... c'est le tout de commencer, faire ces satanées injections, ce n'est pas "si pire" et on prend vite l'habitude...
Plein de courage.
Les piqures entre deux rendez-vous parents profs, ça ne doit pas être drôle non plus. Je l'appréhendais aussi, ça... J'ai la chance d'y échapper, mais je compatis !
SupprimerCe que tu dis sur le couple est très juste. Il est difficile de ne pas avoir d'attente précise sur l'attitude que l'autre doit adopter. Surtout quand les contraintes sont ressenties comme plus lourdes pour l'un que pour l'autre ! Mais, effectivement, cette position est loin d'être confortable.
En tous cas, merci à toi pour ton passage et tes encouragements. :)
Pourquoi tu dois faire les injections à ton boulot? Mon centre m'avais dit faire les miennes entre 18 et 19 heure mais tu peux décaler l'heure de la première si besoin. Le tout c'est que les autres s’alignent sur la première. Si tut te pique tous les jours vers 21h, c'est bon aussi. Il n'y a que la piqûre de déclenchement qui doit être faite à une précise. Si ça te stress appelle ton gynéco et explique lui la situation, je pense qu'il sera d'accord pour que tu décales.
RépondreSupprimerMerde, si j'avais su, j'aurais attendu d'être chez moi pour la faire. Mais ma gynéco m'ayant dit 18h ("Moui... Eventuellement, 18h30, si vous voulez."), j'ai fait l'injection à 18h(30). Ahlala... on voit que je débute !
SupprimerDu coup, maintenant, faut que je m'y tienne ! Tant pis ! Je le saurais pour la prochaine fois.
Merci pour l'info, en tous cas. :)