mercredi 26 décembre 2012

Le Père noël est une ordure...

... ou alors, il n'est pas très doué.
Parce que, je crois bien qu'il s'est trompé de chausson. 

Certes, je ne lui ai pas écrit de lettre officielle. Mais, ces dernières semaines, à chaque fois que l'on me demandait quel cadeau je souhaitais, très très fort, je pensais : Un bébé. A force, il a bien dû m'entendre, non ?

Mais dans mon chausson utérus, il n'y a toujours pas de bébé.

Par contre, il est très probable qu'il y en ait un dans celui de ma cousine...

Parce qu'elle est partie se chercher un verre d'eau dans la cuisine,
plutôt que de prendre l'un des verres de champagne disposés sur la table.

Et parce qu'elle n'a pas bu autre chose de toute la soirée.  
Elle qui aime tant le bon vin.

En l'espace de quelques secondes, ma soirée est passée de ça :



à ça :

Potentiel fœtus me regardant en ricanant...


Lorsqu'elle m'a expliqué avoir été malade la veille, j'ai eu un petit espoir.
Après tout, peut-être s'abstient-elle de boire de l'alcool à cause de cela ?

- Peut-être que ce n'est qu'une gastro ! ai-je glissé à MonMari au détour d'un couloir.
- Peut-être pas. Son mec était en train de parler "annonce de grossesse" avec ton oncle.

Heureusement, il était déjà tard. Nous avons donc filé.
Mais quitter un réveillon de noël en pleurant, ça pue. 

A noter cependant...
Si ça se trouve, la meilleure illustration de cette soirée gâchée serait celle-ci :



Peut-être ai-je peur de mon ombre.
Peur de ma peur.

Mais, finalement, le résultat est le même.
Désormais, mes cauchemars commencent où s'arrête le bonheur des autres. 


12 commentaires:

  1. Ah la la peur de son ombre... Je te comprends ! J'ai passé une journée entière et une demi-soirée à psychoter comme une malade sur la potentielle grossesse d'une copine, à compter le nombre de fois où elle allait aux wc, épier tout ce qu'elle buvait, traquer la moindre allusion... tout ça parce que je savais qu'ils commenceraient les essais sans tarder. Elle était pas enceinte. (ça me pend toujours au bout du nez ceci dit...)
    Bref, c'est sur qu'on se torture soi-même pour rien parfois, mais comme tu dis le résultat est le même : du temps gâché.
    Allez, espérons que bientôt la fête sans alcool soit notre unique souci... et que tes cauchemars soient chassés bien loin.

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    1. "ça me pend toujours au bout du nez, ceci dit"

      Tellement vrai ! Même quand on se rend compte qu'on a psychotté... le psychottage continue ! Parce qu'on sait que ce n'est que "partie remise". :(
      Et en attendant la fête sans alcool... vive le champagne ! ;)

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  2. Je confirme le titre de ton billet.
    Moi, le Père Noël m'a apporté l'échec de ma fiv.
    Magie de Noël, tu parles !

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    1. Oh non ! :(
      Je suis tellement désolée, Lily... Quel noël de merde ça a dû être... Pfff. Mon billet n'a jamais aussi bien porté son nom.

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  3. "Peur de son ombre" ... c'est bien ça... tout à fait ça... et du coup, on se forge une carapace qui nous donne l'impression de nous couper du monde, qui nous fait culpabiliser, encore plus psychoter, et encore moins arriver à faire une place à bébé... pffffffff.....

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    1. Effectivement, s'ajoute à la peur la culpabilité.
      Culpabilité de ne pas savoir "lâcher prise", de ne pas savoir se contenter de ce que l'on a (fait d'être en couple, en bonne santé, d'avoir une situation professionnelle stable), de ne pas réussir à être heureux pour les autres.
      Pfiou... ça fait beaucoup pour une seule personne ! o_O

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  4. Je compatis pour la cousine enceinte, le jour du réveillon, pffff!

    Moi je retarde le moment d’appeler une copine. Je sais qu'elle est en essais depuis longtemps. Trop peur d'une annonce.

    On vit dans la peur en quelques sortes...

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    1. Ouais, mais on est courageuses !
      Parce que le courage, ce n'est pas "ne pas avoir peur". C'est "avoir peur, mais y aller malgré tout." Et, jusqu'à preuve du contraire, on finit toujours par "y aller", au devant ds potentielles femmes enceintes.
      Bref : On est drôlement courageuses, quand même !! ^^

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  5. Pétrifiée, je pense que l'infertilité ne m'a jamais autant fait ressentir cela. "J'assume", au fur et à mesure, quand ce n'est pas possible, je me coupe du lien social. Si ce n'est pas le bon jour, ou si je ne suis pas "forte" ce jour là, je laisse de côté une invitation où des familles que nous estimons heureuses seront là. Demain, mon chéri ra certainement seul à une soirée, je n'ai pas la force de finir 2012 en larmes. J'ai peur de ma réaction, peut etre que je me trompe, peut etre pas, alors je me protège de la peur de mon ombre. Bon, j'ai beaucoup parlé de moi, mais ton billet m'a fait penser à tout ça. Des bises

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    1. Mais tu fais bien de parler de toi ! Au contraire. ça me fait plaisir de voir que ce billet peut faire écho chez d'autres, qu'il fait cogiter. En tous cas, c'est l'effet que me font vos blogs !
      Courage pour ces derniers jours de 2012. :)

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  6. C'est sûr que ce billet fait écho! Ma belle-soeur qui a un an de moins que moi (31 ans) a 5 enfants... et j'ai de la peine, vraiment, à comprendre comment les choses sont réparties, là haut...
    Bref, je suis une infertile aigrie;) une de plus... mais j'espère que bientôt la vie nous permettra d'être de gentilles filles à nouveau, qui se réjouissent du bonheur des autres;) bientôt... en attendant, enrageons!

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    1. Yeaaah ! En attendant de devenir de gentilles mômans, soyons des Bad-Girls, de pures méchantes.
      On nous dit toujours d'en profiter ?
      Ben profitons-en : soyons des langues de puuuu*** !!!
      ^^

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