mardi 29 octobre 2013

1 an !

Hier, ce petit blog a eu 1 an !
1 an, et même pas un petit billet pour fêter ça. 
Faut dire qu'en ce moment, j'ai plus trop envie. Ni d'écrire. Ni de lire.

Pourtant...
Pourtant, Dame Nature la Pute sait Dieu sait si je voudrais être présente / répondre à vos commentaires qui me font tellement de bien / commenter vos articles / vous féliciter pour vos bonnes nouvelles / vous dire des mots tout doux quand vous rencontrez des obstacles... Mais je n'y arrive pas. Je trouve pas l'énergie pour. Pas même pour raconter notre dernière consult' avec Princesse Sarah...

Mais je voulais que vous sachiez que je pense bien à vous toutes.
Même si, en ce moment, j'ai une pensée particulière pour... 

Pour qui je croise fort / Pour qui je continue de croiser.

Pour qui je suis si triste.

Dont j'imagine sans mal le blizzard qu'elles traversent.  


D'ailleurs... à propos de blizzard... 


J'ai découvert cette chanson il y a peu. 
Et certaines paroles ont curieusement résonné à mon oreille...

Tu nous entends, l'infertilité ? 
Tu nous entends ?
Si tu nous entends, va t'faire encul*r. 


lundi 21 octobre 2013

Point météo !

A deux jours de mon rendez-vous avec Princesse Sarah,
Un petit point "météo" sur mon état d'esprit. 


 - Sacrément secouée par l'échec de la dernière IAC, j'y ai laissé des plumes (Cf. arrêt maladie) et... mon lobe frontale. Je me sens différente. Ou, pour dire les choses clairement, je me sens... plus agressive qu'avant. Si les gens me font chier (même involontairement), je deviens rapidement désagréable, je leur rentre dans le lard. Et ça, croyez moi, c'était pas trop mon genre... C'est peut-être pas un mal, me direz-vous. Ouais... des fois, quand même, j'ai des doutes. J'ai déjà pas d'enfants. Faudrait voir à ce que je conserve des amis !

- Lectrice régulière de blogs "pma" depuis près de deux ans et demi, je mesure un peu plus chaque jour à quel point la médecine peut être... impuissante (et inhumaine, aussi. Mais ça, c'est un autre problème). Autant le dire clairement, je perds foi en la médecine. Et ça, pour une fille / femme / soeur / nièce / amie de médecin (ne rayez aucune mention : elles sont toutes utiles)... ben ça fait tout bizarre. 

- Pmette en herbe (je n'ai jusqu'à présent connu que les IAC), mais déjà rincée / lessivée / blasée / dénuée de lobe frontale, j'ai une FIV programmée pour février et que je n'ai plus du tout, mais alors PLUS DU TOUT envie de faire. Mais ne vous méprenez pas, hein ! Je dis ça, mais je vais la faire quant même. Parce que je ne suis pas prête à arrêter. Disons... pas encore. Mais j'en pleure déjà de devoir recommencer à me piquer et à me progestéroniser (pour rien).

-Lectrice régulière de blogs "pma" toujours, je réalise un peu plus chaque jour qu'obtenir un taux de Bhcg supérieur à 10 ne signifie pas devenir mère. Et ça, ça me terrifie. Parce que ça veut dire que, si jamais j'arrive un jour à faire virer positif un test de grossesse (mon Everest personnel, mon Saint-Graal à moi), ça ne signifiera pas que j'ai gagné ma guerre. ça signifiera juste que j'ai remporté la première bataille. Quand on sait qu'au bout de trois ans, je n'ai pas gagné une seule bataille, il y a de quoi flipper.

- Récemment trentenaire, je m'interroge. A quel âge vais-je devenir maman ? Sachant que 1) je perds foi en la médecine et commence à douter de ma capacité à poursuivre très longtemps ce chemin-là. 2) je ne suis toujours pas prête à me lancer sur le chemin de l'adoption, chemin qui n'est pas connu pour sa brièveté.

Bref : un temps mitigé sur la région PMA. 
Heureusement que ce n'est plus notre seul projet !!

mardi 15 octobre 2013

Désir d'avenir...

Jusqu'à présent, notre projet, c'était ça :


(Bon, ok... j'en rajoute un peu)

Mais concrètement, ça ressemblait plutôt à ça :



(Je vous fais grâce d'illustrations représentant des femmes en larmes ou se piquant à l'Ovitrelle)


Et puis, MonMari et moi, on en a eu marre des projets qui n'aboutissent pas.
Alors nous avons commencé à rêver d'autre chose...




Et nous nous sommes vite rendus compte que, pour nous, ce genre de projet allait se révéler moins compliqué à concrétiser que celui de faire un bébé...



Si tout se passe bien, dans quelques mois, on quittera notre appartement et sa petite chambre pour une maison. Dans cette maison, il y a beaucoup de pièces. Mais aucune n'a été désignée comme "chambre d'enfant". Nous avons parlé de "bureau", de "chambre d'ami", mais pas de chambre d'enfant.

Si l'enfant vient, il y aura évidemment une chambre pour lui.
Et nous devinons l'un et l'autre laquelle ce sera.
Mais nous n'en parlons pas. Refusant d'aménager une place que lui refuse d'occuper.


La place laissée béante dans notre cœur est déjà bien assez grande comme cela...

samedi 5 octobre 2013

Après le résultat négatif...

Après le résultat négatif, il y a eu...
Des larmes
Des regards perdus
Des larmes
Une virée à la mer pour se changer les idées.
Un petit garçon sur la plage.
Des pieds dans l'eau.
Un charmant petit village traversé.
Un panneau "maison à vendre".
Des regards échangés.
Un nouveau projet ?

Il y a eu aussi...
Un billet de blog rédigé.
Et vos commentaires... tellement appréciés.

Le lendemain, il y a eu
Un coup de fil à ses parents.
De la tristesse dans sa voix.
Une profonde lassitude...
Mais le sentiment que, finalement, moi.. ça va. 
Une envie d'avancer malgré tout !
De ne pas passer à côté de ma vie.
Des annonces immobilières consultées.

Puis... 
Une première maison visitée.
Le sentiment... d'avancer !
Et un anniversaire souhaité.
Le mien. Mes 30 ans. 

Et puis, quelques jours après...
Le corps qui dit "Stop".
Le corps qui dit "Tu me fais chi*r, à vouloir avancer."
Le corps qui lâche.
Des "mots" de ventre.
Des nausées.
Des larmes au boulot.
Des larmes dans la voiture.
Des larmes à la maison.  Le corps qui dit "Stop, tu me fais chi*r."
Le Mari qui dit : "Maintenant, ça suffit. Tu poses un arrêt."
Et pour la première fois, dire : "Ok"

Une pause salvatrice.
Le sentiment de mettre les choses à plat.
Soulagement de ne plus avoir à faire semblant.

Et puis... soudain...
La sérénité qui se fait la malle. 
L'appréhension qui revient.
Vais-je être capable de retourner bosser lundi ? 
Et si, de nouveau, le corps lâchait ?
Comment faire pour continuer ?
Et si je suis dans cet état après une IAC,
Comment gérer la FIV de février ?
On me dit de lâcher prise.
Mais que va-t-il se passer si je perds le contrôle ?