samedi 5 octobre 2013

Après le résultat négatif...

Après le résultat négatif, il y a eu...
Des larmes
Des regards perdus
Des larmes
Une virée à la mer pour se changer les idées.
Un petit garçon sur la plage.
Des pieds dans l'eau.
Un charmant petit village traversé.
Un panneau "maison à vendre".
Des regards échangés.
Un nouveau projet ?

Il y a eu aussi...
Un billet de blog rédigé.
Et vos commentaires... tellement appréciés.

Le lendemain, il y a eu
Un coup de fil à ses parents.
De la tristesse dans sa voix.
Une profonde lassitude...
Mais le sentiment que, finalement, moi.. ça va. 
Une envie d'avancer malgré tout !
De ne pas passer à côté de ma vie.
Des annonces immobilières consultées.

Puis... 
Une première maison visitée.
Le sentiment... d'avancer !
Et un anniversaire souhaité.
Le mien. Mes 30 ans. 

Et puis, quelques jours après...
Le corps qui dit "Stop".
Le corps qui dit "Tu me fais chi*r, à vouloir avancer."
Le corps qui lâche.
Des "mots" de ventre.
Des nausées.
Des larmes au boulot.
Des larmes dans la voiture.
Des larmes à la maison.  Le corps qui dit "Stop, tu me fais chi*r."
Le Mari qui dit : "Maintenant, ça suffit. Tu poses un arrêt."
Et pour la première fois, dire : "Ok"

Une pause salvatrice.
Le sentiment de mettre les choses à plat.
Soulagement de ne plus avoir à faire semblant.

Et puis... soudain...
La sérénité qui se fait la malle. 
L'appréhension qui revient.
Vais-je être capable de retourner bosser lundi ? 
Et si, de nouveau, le corps lâchait ?
Comment faire pour continuer ?
Et si je suis dans cet état après une IAC,
Comment gérer la FIV de février ?
On me dit de lâcher prise.
Mais que va-t-il se passer si je perds le contrôle ?
 


9 commentaires:

  1. Courage Octobre, ne pense pas à février. Il faut que tu penses à toi, à vous, et avoir un beau projet comme acheter une maison c'est idéal.
    Ton corps, préserve le, et d'ici février tu as le temps de te bichonner, de te faire bichonner... et tu auras l’énergie nécessaire, tu es forte...
    En tout cas, repose toi bien, ta réaction est normale, il ne faut pas t'en vouloir, non mais voir cela comme une pause.
    Prends soin de toi, de toi et ton mari. Profitez, profitez...
    Et j'espère que peut-être une nouvelle rencontre BAMP nous permettra de nous revoir et d'échanger à nouveau.
    Je t'embrasse et pense bien à toi.
    Et merci pour le "croisement"...

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  2. Je suis triste que tu te sentes aujourd'hui démunie, mais je suis certaine que tu sauras, avec l'aide de ton mari, ta famille et tes proches poursuivre le chemin. Tu es encore pleine de réserves que tu ne soupconnes pas, et elles te mèneront à réaliser votre rêve. Ceci étant, prends bien soin de toi et reprends des forces.

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  3. On oscille de bas en hauts, de projets en échecs, de vie en survie, d'espoirs en peurs... Ton homme a bien fait de te dire Stop, merci à toi d'avoir accepter. La pause ne s'improvise pas, elle devient pause au fil du temps. Et puis un jour, quand tu le sentiras et que ton corps l'acceptera tu repartiras. Malgré cela, oui c'est triste, oui c'est dur, oui c'est dégueulasse. Mais oui de oui l'espoir est encore permis. Prends soin de toi, de vous. Bon anniv' en retard, beaux projets immo', et bonne "pause"... Bises

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  4. Le lâcher prise.... ahlala c'est tellement difficile... Ma psy m'a souvent dit " et pourquoi il n'y aurait que du négatif à venir si tu ne contrôle pas les choses? Ce n'est pas parce que tu acceptes de dire "je ne sais pas", ou "je vais voir", que tu t'engages forcément sur un chemin + tortueux... Le fait de ne pas toujours tout contrôler ouvre le champs des possibles, négatifs COMME positifs..."
    Prends soin de toi Octobre. J'espère que tu as pu te faire un ptit peu chouchouter pour ton anniv' :-)
    Grosses bises

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  5. Je comprends ma belle, j'ai fait la même pour l'IAC 2 (ou la 3 je ne sais plus).
    A chaud, j'ai pas trop pleuré, plutôt bien encaissé, et quelques jours plus tard tout m'est retombé dessus et j'ai craqué.
    Prends soin de toi, et prends le temps d'encaisser tout ça, pour pouvoir repartir du bon pied.

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  6. on ne peut pas répondre à cette question... comme ça aujourd'hui, différent demain ou pareil.... tu ne peux qu'avancer de toute façon

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  7. Je vois bien ce que veux dire, je suis a deux doigts de lâcher prise tout le temps, pour l'instant je résiste, mais jusqu' à quand.
    Il en faut du courage pour tout ça, sauf qu'on commence à ne plus en avoir en réserve.
    Bises

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  8. Les hauts et les bas... je suis désolée que tout ca doive être si dur. Courage. Bisous.

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  9. Je ne sais pas si ça peut te rassurer, mais le lâcher prise, je ne connais pas! Je n'ai jamais réussi à prendre ce parcours avec la plus petite distance... Ne te mets pas une pression supplémentaire en te disant que tu dois faire baisser la pression (je ne suis pas sûre d'être très compréhensible). Par contre bichonne-toi, mets-toi en arrêt quand tu en ressens le besoin... tu as une priorité et s'il te faut quelques pauses le long du chemin, prends-les sans hésiter. Et si tu as de la peine à te décider, délègue à ton chéri, ils sont parfois de très bon conseil.

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