mercredi 13 mars 2013

De la PMA au XVIIe siècle

La Belle au bois dormant

un conte de Charles Perrault
(un homme, donc) 

"Il était une fois un roi et une reine qui étaient si fâchés de n'avoir point d'enfants, si fâchés qu'on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde, voeux, pèlerinages, menues dévotions ; tout fut mis en oeuvre, et rien n'y faisait."
 
Ces quelques lignes, qui ne constituent que le début, le tout début du conte, me touchent énormément. Et m'étonnent aussi. Parce que cette "infertilité" du roi et de la reine n'est pas véritablement nécessaire à l'histoire. Certes, elle donne un prix supplémentaire à cet enfant...  Mais d'autres contes mettent en scène des parents aimants, sans recourir à ce détour (Le Petit Chaperon rouge, par exemple). C'est cette "gratuité", me semble-t-il, qui me touche tant. 
Et puis, ces mots, si justes : "si fâchés, [...] si fâchés qu'on ne saurait dire". 
 

J'ai tellement hâte, que vienne la suite de l'histoire. 
Je vous en rappelle l'essentiel. 
Parce qu'une touche d'espoir, de tant en tant, ça fait du bien...

"Enfin pourtant la reine devint grosse, et accoucha d'une fille."


 
 On a longtemps crû qu'il s'agissait de la princesse Aurore et d'une vieille fileuse.
Mais non ! Ce sont en vérité la reine et sa gynéco.


2 commentaires:

  1. J'avais oublié que ce conte commençait comme ça.
    Comme quoi le mal d'enfant a toujours existé.

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  2. <3 Charles Perrault !
    "Enfin pourtant"... On va y arriver.
    Moi aussi j'avais oublié... Ou bien je n'avais pas fait attention avant.
    Merci pour ce petit rappel.

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